Psychanalyse et Neurosciences aux Sources de la Pensée

 

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 BAZAN CNEP 30112012 programme

 Argument

L’origine de toute pensée, selon Freud (1895), est la recherche du mouvement qui pourrait faire coïncider l’image perçue et l’image souhaitée, et cette recherche n’est possible que grâce à une intervention inhibitrice. Dans son schéma de l’appareil psychique Freud (1900) a l’intuition géniale de situer le principe inhibiteur du refoulement à l’extrémité m o t r i c e de l’appareil. La motricité et son inhibition sont par ailleurs, dans les modèles neuroscientifiques récents, les clés pour expliquer l’imagerie mentale (la représentation, la pensée donc), ou, sous leur versant psychopathologique, leur représentation au niveau du corps dans les symptômes de conversion. Qui plus est, tant Freud que les modèles neurophysiologiques modernes, partent d’un même point d’origine, l’idée du physiologiste du 19e siècle, von Helmholtz, qu’il peut y avoir un ressenti direct de l’impulsion motrice donnée (et non seulement de ses conséquences périphériques) – idée que Freud d’une part reprend sous le principe des « indices de réalité », et les modèles neuro modernes d’autre part sous le principe des « décharges corollaires » ou « copies d’efférence ». La théorie psychanalytique et les neurosciences seraient-elles du coup bien plus proches qu’elles ne le soupçonnent puisqu’inspirées par un même point de départ et maniant des principes communs?

 

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