04.2025, consultée par Simon Tibo, journalist pour Veto, le journal estudiantin indépendant de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL), Belgique : “Achtergrond Seksueel Geweld: 97 procent daders gaat vrijuit: hoe moet het recht omgaan met seksueel geweld?” (“Contexte Violence sexuelle : 97 % des auteurs ne sont pas inquiétés : comment la loi doit-elle traiter la violence sexuelle ?”), https://www.veto.be/sociaal/97-procent-daders-gaat-vrijuit-hoe-moet-het-recht-omgaan-met-seksueel-geweld/355112
En Belgique, un étudiant de médecine a été reconnu coupable d’un viol, mais le juge a ordonné une suspension de peine. Après une soirée festive, la jeune fille l’avait suivi et fait des avances en l’embrassant. Même si elle était visiblement saoule, il avait eut un rapport sexuel avec elle. La culpabilité a été prononcée puisque la dame n’était pas en mesure de donner son consentement. Mais les circonstances du viol et la personnalité du jeune homme (‘talentueux et engagé’) ont abouti à suspension de peine. Ceci a créé un énorme tollé en Belgique, y compris sur les médias sociaux sous forme de doxing. Consultée, je propose dans ces deux extraits de presse que quand il y a culpabilité, la peine a pour le condamné une valeur psychique de rédemption. Une peine adaptée dans ce cas semble une meilleure solution que l’impunité. En effet, l’impunité n’offre pas de rempart à une pensée jouissive sous le mode ‘tu t’en es bien tiré, finalement, si une nouvelle occasion se présente, qu’est ce qui t’empêche de recommencer’. Elle ne permet pas de marquer la transgression et d’offrir au coupable la marche à suivre pour rétablir sa légitimité pleine parmi les autres, c’est à dire, cette rédemption dans l’économie psychique du coupable. Comme le concept de viol a heureusement été élargi dans la loi et dans les pratiques à tous les cas où le consentement n’est pas donné ou ne peut être donné, il s’agit aussi d’élargir la palette des peines. Une peine sous forme de conférence de justice restaurative ou de cours obligatoires sur le psychotrauma et/ou la psychosexualité aurait pu constituer un peine adaptée
Traiter l’humain et non le deficit : Minder oog voor de afwijking en meer voor de mens
https://www.brainwash.nl/lees/psychologie/2023/ariane-bazan-mentale-diagnose.html
Résumé en Français de l’entretien avec Trudi Janssens ci-dessus : Les diagnostics mentaux ‘en vogue’ sont en fait des diagnostics sociaux : ils varient avec l’époque et le lieu, émergent et disparaissent, et trouvent une forme de traitement dans le regroupement et la revendication sociale. Le traitement mental ne doit pas viser le deficit ou la variation par rapport à une norme sociale, mais la souffrance mentale, qui est universelle et intemporelle et a trait à deux questions fondamentales, celles de l’être (qui suis-je, qui aurai-je été, quelle place m’est il autorisé de prendre) et de l’avoir/l’amour (suis-je quelqu’un qu’on peut aimer, comment suis-je aimé.e et comment suis-je aimant.e).
26.05.2023, Radio één : “Een manier om een trauma te helen is iets creëren”, programma De Wereld van Sofie. Conversation avec Sofie Lemaire sur le rôle de la création et de la créativité dans l'(auto-)traitement du trauma.
https://radio1.be/luister/select/de-wereld-van-sofie/psychologe-arian-bazan-een-manier-om-een-trauma-te-helen-is-iets-creeren?fbclid=IwAR1PUuyBzZ5SPvC40mszyINJFu3GqXhNBdrA13t9MVAPuu0QfKbTThZfJ7c

12.05.2021, Selleslag, H. « D’où vient notre fascination pour le true crime ? », Vice.
06.05.2021, Bazan, A. « L’aide médicale à mourir en cas de troubles mentaux : leçons de l’expérience belge », Policy Options Politiques.
20.06.2018, Bazan, A. De spiermannen van Vesalius, Ode kennis en wetenschap, https://bijnaderinzien.com/2018/06/20/een-kleine-ode-aan-snellius-partitiones-physicae/
In 1547 wordt Rudolph Snellius geboren te Oudewater. Deze hoogleraar in de wiskunde en oude talen te Leiden is zelf een leerling van de Duitse arts Bruno Siedel, die zich beroept op de nieuwste anatomische inzichten. In 1543 publiceert Andreas Vesalius zijn De humani corporis fabrica. Vesalius’ spiermannen ontketenen een revolutie van het denken, vergelijkbaar met de dynamische breinbeelden vandaag. Ze brengen het materiaal voor de anatomische bijlage die de Lutheraanse hervormer Philippe Melanchthon toevoegt aan zijn commentaar op Aristoteles’ De anima.
Deze ‘voetnoot’ doet Aristoteles kantelen: de anatomische tekeningen tonen dat niet één van de hiërarchische opsplitsingen van de ziel het lichaam beweegt, maar dat doet het lichaam zelf, met georganiseerde spieren en zenuwen om deze spieren te besturen. Maar als de beweging wordt onttrokken uit de ziel, wat is de ziel dan nog?
Snellius publiceert in 1594 Partitiones Physicae, waarin hij lichaam en ziel definieert: “De rationele ziel van de mens is de gedachte die, vervoegd aan het lichaam, de mens vervolledigt. De fysieke dingen meer verwant aan de natuurlijke lichamen die op natuurlijke wijze bewegen, hebben een uitgebreidheid en om deze reden bezetten ze een ruimte. Het vermogen van de rationele ziel is de gedachte of wil. Denken is het vermogen van de ziel om te redeneren en te denken over dingen die zijn en die niet zijn.”. Dit legt, vóór Descartes’ dualisme, de grondvesten voor een nieuwe mensvisie, homo duplex, waarvan de leer, de anthropologia wordt opgedeeld in enerzijds anatomia en anderzijds – en voor het eerst – psychologia.
Dit is een aflevering uit de rubriek ‘Een Kleine Ode Aan’. In ongeveer 250 woorden looft een Nederlandse of Vlaamse auteur een al dan niet vergeten filosofisch pareltje.
Verder lezen
Bazan, A. (2011). The grand challenge for psychoanalysis – and neuropsychoanalysis: taking on the game. Frontiers in Psychology, 2,220. doi: 10.3389/fpsyg.2011.00220.
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2011.00220/full
Interview The Vienna Psychoanalyst March 28, 2018 PDF interview here
“Er zijn geen objectieve redenen om te leven. Voor elke reden die je bedenkt, is er altijd iemand die dat niet heeft. Het is daarom de plicht van alle mensen om elkaar voortdurend tot het leven te verleiden. Wie de vraag stelt: dood mij, vraagt de ander om aan deze plicht te verzaken.”
Ruim 1 op 7 van de jongeren werd tijdens hun opname in de kinder- en jeugdpsychiatrie vastgebonden of opgesloten. Een veel te hoog cijfer.
Kollectief Zonder Dwang reageert op rapport Vlaamse Zorginspectie
Qu’est-ce qui fait la monstruosité humaine ? Sommes-nous tous monstrueux ? Partant du principe d’une potentialité monstrueuse en chacun de nous, il s’agit de comprendre le basculement dans la monstruosité. Cela nécessite, d’une part, une analyse des formes de violence et, d’autre part, d’interroger ce qui fait le lien social.
Maes, R. & Kolowski. G., (2017), A tous nos montres, La Revue nouvelle, 5
Entretien avec Renaud Maes
Ariane Bazan revient elle aussi sur les monstres humains, dans une analyse qui fait écho au texte de Paola Stévenne. Elle suggère que nous avons tous en nous la potentialité d’être un monstre, que cette potentialité est inhérente à l’être humain. Ce qui nous retient d’un basculement dans les formes les plus absolues de violence, c’est la possibilité d’une séduction amenant à tisser des liens avec d’autres… Humiliation et isolement produisent des monstres, mais il y a moyen de contrer ces processus. Sans pour autant croire dans la chimère d’une société sans violence et en partant du principe que « rien n’est jamais acquis à l’homme ».
Bazan, A. (2016), De onherleidnare Achillespezen van de menselijke conditie. Mirari. 09.11.2016
Bazan, A. (2016), Euthanasie bij psychisch lijden ondermijnt het veld van de mentale gezondheiszorg